Lettre des hirondelles au coronavirus

→ Coronavirus, tu es un drôle d’olibrius, d’abord invisible, tu t’infiltres, tu fais des ravages, fragilises le grand âge.Tu sembles ignorer les frontières.Tu fais fi des manières. Nous n’avons pas de solutions pour ta destruction. Alors tu en profites, d’épidémie, tu deviens pandémie.Tu connais mal l’homme…En silence, il boulonne. Sûr, il va trouver un moyen pour te maîtriser. D’autres virus, avant toi, sont passés. La terre : ils continuent de l’habiter ; mais nous savons les contrer. Nous t’empêcherons d’entrer dans notre belle cité. Nous ne nous laisserons pas abattre ; des cerveaux travaillent pour te battre. En attendant, respectons les consignes, faisons preuve de civisme. Même si nous avons peu de forces, utilisons-les pour bloquer la porte. D’empêcher d’ouvrir sera notre réussite. D’empêcher d’entrer sera le résultat de notre unité. Nous devons être unis. Un pour tous ! Tous, pour un ! Pour un temps indéterminé…Ce temps écoulé, nous pourrons, dans la joie, fêter l’unité qui nous a sauvés. Après le printemps vient toujours l’été. B. B. 12 mars 2020