LIBERTE, EGALITE, OUI ... MAIS QUELLE FRATERNITE?

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UN DEFI SACRE POUR LA PAROISSE

Dans sa dernière lettre, avant de rejoindre son Créateur, le Père Jacques HAMEL disait :

« Puissions-nous, en ces moments, entendre l'invitation de Dieu à prendre soin de ce monde, à en faire, là où nous vivons, un monde plus chaleureux, plus humain, plus fraternel ».

« FRATERNITÉ »  MOT DÉPASSÉ OU TOUJOURS À CRÉER ?

Au-delà des mots, la paroisse que nous formons partage de belles rencontres.

Chacun, avec ses talents si divers, aide à construire ce règne de Dieu que le Christ nous invite à harmoniser dimanche après dimanche en partageant son repas.

Si les gens disaient de nous : « Quelle belle famille !».

Chacun, chacune, enfants, jeunes, adultes, « grisonnants » ou ne pouvant plus se déplacer... mais dans l'attente. Les prêtres qui nous rassemblent et aussi Bernard HERVOUET que nous accueillons. Les diacres qui nous accueillent. Les communautés des sœurs et des frères discrètes et à l'écoute. Les services, mouvements, les assemblées paroissiales, LEME, EAP, CAEP...

Dieu nous redit son choix : « Ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour en faire des riches dans la foi » (Jc 2, 1-5)

Notre projet pastoral de juin 2016 (joint à ce bulletin), comme un fil conducteur, nous a guidés vers la patience,  malgré nos maladresses. Le Christ laisse une place à chacun :

- rencontres vers le baptême, partages avec les parents-enfants du caté, temps forts vers la confirmation, messes en famille,

- nouveaux arrivants qui osent un pas vers l’Église, partages migrants, la chorale, nouveaux quartiers qui nous demandent à « sortir des églises ».

- accompagnement des familles dans le deuil, l'écoute de la rue, rencontres Béthel, l'Arche de Jean Vanier, l'ESEAN, l'hôpital St Jacques, les visites en maisons de retraite.

- rencontres avec les orthodoxes Roumains ou Ethiopiens, la communion partagée avec les personnes seules, équipes liturgiques ou d'entretien des églises… Les équipes fraternelles de foi…

Simplement faire un pas ensemble, se laisser toucher par le Christ…

Et si le sourd, le muet de l’Évangile de Marc (7, 31-37), c'était moi… ?

Alors, dans le secret, le Christ saura me configurer à ses gestes pour à mon tour, vivre l'Eucharistie car si ce sacrement ne se met pas en marche, il reste « un sacrement inaccompli ».

Moi plus toi, plus toi,… voilà le défi sacré de notre paroisse durant cette année pour faire ce visage multiple du Christ Jésus, en fraternité.

Est-ce que j'aime seulement être servi à table par le Seigneur Jésus ou est-ce que je me lève pour servir les hommes comme lui ? « Sans rien dire à personne » comme le Christ me l’ordonne.

Yves et Jacques