EDITO -  2013  Elargissons notre fraternité

Déjà, depuis quelques jours, nous nous offrons des vœux pour 2013. Avant de nous tourner vers cette nouvelle année, prenons le temps de regarder l’année qui vient de s’écouler : que nous a-t-elle fait vivre qui nous donne envie de dire merci ? Que nous a-t-elle fait vivre qui nous invite à continuer dans le même sens ?

Il y a un mois, Pierre et Christophe ont été ordonnés diacres. Leur engagement a marqué notre communauté. Une question, entendue lors de la soirée sur leur histoire et leur cheminement, me reste : « qui les a appelés ? »… et dans les réponses qui ont suivi, j’ai entendu que chacun d’entre nous était responsable de l’appel à une mission, de l’appel aux ministères ordonnés. Ne l’oublions pas.

De cette année, je reste marqué par ce qui a pris racine lors de notre messe de rentrée. Dans la ligne de Diaconia, vous avez dit que parmi les fragilités qui marquent notre monde tout proche, la solitude, l’isolement étaient à regarder de près et que notre communauté devait s’engager à relever le défi d’y faire face. Plusieurs ont déjà commencé à s’engager dans ce sens. Que chacun de nous les soutienne.

Voilà 2013, une nouvelle année à vivre, espérer, prier ensemble, nous tous ; que nous soyons enfants, ados, grands jeunes, parents, grands-parents, actifs ou retraités, seuls, en couple ou en communautés …

Qu’allons-nous faire de ce temps ? Dans la suite de cette année 2012, où Diaconia a pris chair davantage, où l’attention et le service du frère est devenu réalité plus concrète pour chacun, dans le regard, les petites attentions, dans nos engagements, dans nos liturgies, allons encore plus loin.

Certains vont partir à Lourdes à l’Ascension pour le grand rassemblement, il nous faudra les soutenir puis nous recevoir de ce qu’ils auront vécu et reçu pour nous ici.

L’attention et l’accueil du plus petit, du plus pauvre est non pas une conséquence de notre foi, elle en est le cœur … comment accueillons-nous celui qui frappe à la cure pour demander une messe, ou un baptême pour son enfant, mais aussi comment sommes-nous attentif à celui qui n’ose pas frapper, qui attend, espère sans oser demander ? Notre voisin, la personne seule de notre quartier qui reçoit si peu de visite, le malade à l’hôpital, nous en connaissons…

Après notre assemblée paroissiale de fin novembre, plusieurs pistes autour de la convivialité et l’attention à l’autre vont être proposé, à commencer par ce week-end de l’Épiphanie où nous prendrons le temps de partager un morceau de galette autour d’un café avant ou après la messe suivant les lieux. Faisons attention à ceux à qui nous ne disons jamais bonjour à l’église, nous pouvons arriver 10 mn plus tôt pour essayer de faire un peu connaissance et vivre plus de fraternité dans nos assemblées …

A chacun très belle année, en fidélité à Diaconia,

                                                                                                           Paul NOGUE et Annick BABARIT