EDITO -- RETOUR au TEMPS ORDINAIRE !
Pâques a été le temps fort de notre vie de foi. Il a été précédé d’un temps de préparation de 40 jours, le Carême. Et le temps pascal vient de s’achever avec la fête de la Pentecôte. Nous voici revenu au « temps ordinaire », un temps ordinaire qui n’est pas banal. Il veut donner à chacun de nous, à chacune de nos communautés l’occasion de progresser dans la connaissance et dans la compréhension des grands textes bibliques. Le temps ordinaire a été voulu par l’Eglise pour approfondir la foi.
En cette année de la foi, ne faisons pas du « temps ordinaire » un temps banal ! Accueillons ce temps qui va nous conduire de cette fin de l’année scolaire, en passant par le temps des vacances, le temps de la reprise jusqu’à la nouvelle année liturgique qui s’ouvrira à l’Avent… Accueillons ce temps comme une chance et un appel à grandir dans la foi.
En même temps que nous disons, à la suite des apôtres, « Seigneur, fais grandir en nous la foi ! » (Luc 17,5) nous mesurons quel chemin nous avons à parcourir pour grandir dans notre foi. Mieux connaître Celui en qui nous croyons, Celui que nous n’aurons jamais fini de découvrir. Celui dont nous n’aurons jamais épuisé l’Amour dont il nous aime.
En ce temps ordinaire, il nous rejoint par de multiples chemins. Le chemin de sa Parole qui nous est sans cesse offerte et qu’il nous faut accueillir, méditer, savourer pour qu’elle nourrisse notre vie. Le chemin de la prière et des sacrements qui nous ouvre à la rencontre personnelle, à une relation d’authentique amitié avec Lui. Le chemin du frère auquel il s’est identifié et qui me fait signe de Lui à chaque fois que je m’ouvre à l’autre qui est mon frère.
« Qu’est-ce que je découvre de Toi, Seigneur, à travers la rencontre de l’autre, frère ou sœur ? » c’est la question qui a habité les 12 000 délégués présents à Lourdes pour « Diaconia 2013 – Servons la fraternité ! » Et si cette question nous habitait, tout au long de ce temps ordinaire qui s’ouvre pour nous et qui va nous conduire jusqu’à l’Avent prochain ? Et si cette question nous habitait… ?
... Alors, ce temps ordinaire pourrait bien devenir de l’extra-ordinaire !
René PENNETIER