EDITO --  Tous Catéchistes ?

Pour cette année de la foi, Benoit XVI avait souhaité rencontrer les catéchistes du monde entier ! Ce rassemblement vient d’avoir lieu, à Rome, présidé par le Pape François, ils étaient 20 000. Les responsables de la catéchèse de notre diocèse étaient présents, accompagnés d’une vingtaine de personnes missionnées dans les paroisses, dont Mina Grais. Elle était enthousiaste au retour !

C’était un congrès international pour les responsables, mais un pèlerinage pour les 15 000 autres, sur le rapport entre l’art et la Parole de Dieu, et à Rome, il y a abondance…

Mais, je crois que l’essentiel du message qu’elle vient de nous rapporter, se trouve dans quelques paroles fortes de Mgr Ricard évêque de Bordeaux et l’homélie du pape. Tous deux ont invité les catéchistes « à se laisser centrer sur le Christ pour ensuite se décentrer de soi pour aller vers les autres. » Mais n’est-ce pas une invitation pour nous tous ? Notre signe de croix que nous traçons sur nous même ne nous invite-t- il pas à une relation verticale à notre Dieu pour ensuite, d’une façon horizontale, vivre ce lien avec tous nos frères ?

Puis toujours dans l’homélie du pape François : « repartir du Christ, signifie ne pas avoir peur d’aller avec Lui dans les périphéries »… N’ayons pas peur de sortir de nos schémas pour suivre Dieu, car Dieu va toujours au-delà… mais attention, Jésus ne dit pas : allez débrouillez-vous, non, il dit : Allez je suis avec vous ! Car Lui marche avec nous, il nous précède. » et le pape a renouvelé toute sa confiance dans les catéchistes, les invitant à être créatifs.

Oui, Jésus - et notre pape ne cesse de nous le rappeler - nous dit : « osons porter l’Évangile, aux enfants, à nos voisins, à la périphérie de nos églises… »

Osons inviter, et même aller chercher ceux qui ne feraient pas le pas seuls.

Le 20 octobre à St Sébastien aura lieu la messe Festi-Frat avec comme thème « L’Évangile pour tous, j’y crois ! ». Cette célébration est préparée par la Pastorale des Migrants. C’est l’occasion, une fois de plus de « faire Église » en accompagnant vraiment ceux qui sont sur le seuil.

Annick BABARIT