ÉDITO -- LÀ OÙ IL Y A LA HAINE, QUE JE METTE L’AMOUR !

 

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Ces derniers temps, plus que d’autres fois, j’ai entendu beaucoup de réactions sur les titres des journaux, sur les journaux télévisés : « c’est noir, pessimiste : mais il n’y a pas que ça à nous montrer, à nous dire » !!!

Il est vrai que des évènements récents nous marquent et nous inquiètent mais il y a aussi plein de gestes de solidarité, il y a des personnes, des associations qui se démènent pour que la vie soit plus facile à certains, pour des soutiens et cela dans un respect de ceux qui s’adressent à eux…

Ces dernières semaines, ayant eu à passer dans quelques administrations où l’ordinateur a remplacé beaucoup de personnel, j’ai mieux compris que la machine rendait de grands services mais que beaucoup de personnes étaient complètement perdues face à des écrans qui ne leur parlaient pas mais qui, au contraire, les noyaient et les décourageaient… mais en même temps, j’ai admiré la disponibilité, la patience d’employés(es) qui, au milieu de tous ceux qui cherchaient et se démenaient, accueillaient, renseignaient, rassuraient les plus perdus… et ces personnes qui se mettent vraiment au service, souffrent quand elles entendent : « tous pareils, les fonctionnaires »

Dans notre monde où la violence est présente, où l’indifférence l’emporte sur l’écoute et l’accueil, comment ne pas se contenter de se lamenter ? Je ne peux m’empêcher de penser à Jésus qui voyait la foule venir à lui… il les voyait fatigués, sans repère, affamés… et en même temps, il voyait ses disciples essayer, de les renvoyer pour que chacun se débrouille… et Jésus de leur dire : « donnez-leur vous-mêmes à manger ! »

Je vois encore Jésus au jardin des oliviers inviter ses amis à veiller avec lui, à l’accompagner dans ce moment difficile et eux se sont endormis !

Que cette prière de St François nous aide à nous rendre acteurs avec des gens qui nous sont familiers pour que, par de multiples petites actions, notre monde soit plus fraternel.                                           Paul NOGUE

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,     2017 10 15 edito2        
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »                                                                                                                     
Saint François d’Assise

 

 

 

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