EDITO -- « LA JOIE DE L’ÉVANGILE »

 2014-02-02 edito                     C’est le titre de l’exhortation apostolique que le Pape FRANCOIS vient d’adresser à « tous les fidèles laïcs » sur l’annonce de l’Evangile dans le monde d’aujourd’hui. Dès le début de cette exhortation, le ton est donné : « La joie de l’Evangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus… Avec Jésus-Christ la joie naît et renaît toujours… » (1)

Je ne veux pas vous faire une présentation exhaustive de cette exhortation pleine de souffle. On y retrouve les « bons mots » auxquels notre Pape commence à nous habituer. J’ai choisi de vous partager quelques « perles » que j’ai glanées dans ce message… pour vous mettre en appétit et vous donner le goût de le lire.

            « J’invite chaque chrétien à renouveler aujourd’hui même sa rencontre personnelle avec Jésus-Christ, à prendre la décision de se laisser rencontrer par lui, de le chercher chaque jour sans cesse. » (3)

            « Il y a des chrétiens qui semblent avoir un air de Carême sans Pâques… La joie de la foi doit demeurer en nous comme un rayon de lumière qui naît de la certitude personnelle d’être infiniment aimé, au-delà de tout. » (6)

            « Tous ont le droit de recevoir l’Evangile. Les chrétiens ont le devoir de l’annoncer sans exclure personne… comme quelqu’un qui partage une joie, qui indique un bel horizon, qui offre un banquet désirable. L’Eglise ne grandit pas par prosélytisme, mais ‘par attraction’. » (14)

            « L’Eglise est appelée à être toujours la maison ouverte du Père… L’Eucharistie n’est pas un prix destiné aux parfaits, mais un généreux remède et un aliment pour les faibles… L’Eglise n’est pas une douane, elle est la maison paternelle où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile. » (47)

            « Les pauvres sont les destinataires privilégiés de l’Evangile…Sortons, sortons pour offrir à tous la vie de Jésus-Christ… Je préfère une Eglise accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu’une Eglise malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités. » (49)

« Nous devons dire non à une économie de l’exclusion et de la disparité sociale. Une telle économie tue. Il n’est pas possible que le fait qu’une personne réduite à vivre dans le rue, meure de froid ne soit pas une nouvelle, tandis que la baisse de deux points en bourse en soit une… On a développé une mondialisation de l’indifférence…qui repose sur la négation du primat de l’être humain. » (53-54)

            « La solidarité est une réaction spontanée de celui qui reconnaît la fonction sociale de la propriété et la destination universelle des biens… c’est pourquoi elle doit être vécue comme la décision de rendre au pauvre ce qui lui revient… En tout lieu et en toute circonstance, les chrétiens, encouragés par leurs pasteurs, sont appelés à écouter le cri des pauvres… à manifester ce signe : l’option pour les derniers, pour ceux que la société rejette et met de côté… Les pauvres ont une place de choix dans le cœur de Dieu, au point que lui-même ‘s’est fait pauvre‘ (2 Co 8,9)… Je désire une Eglise pauvre pour les pauvres… Il est nécessaire que tous nous nous laissions évangéliser par eux.» (189-191-195-197)

Après cette « mise en bouche » apéritive, bon appétit et bonne lecture !

                                                                                                                                  René Pennetier

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