Visite de l'Évêque - L’ÉVÊQUE RENCONTRE LES ÉQUIPES « FUNÉRAILLES »

Chaque semaine une équipe est de service pour chaque église et chaque année nous avons 100 à 120 sépultures.

Dans cette mission, on reçoit des richesses dans les dialogues, l'écoute des familles. Chacun est vrai dans ces moments-là. Ce service conduit à aimer l’Église.

C'est aussi un moment de redécouverte des textes, d'humanité avec l'inattendu de la rencontre.

Notre souci, c'est de rejoindre l'autre et de dire simplement sa foi. Souvent un moment de prière personnelle précède la rencontre. Et parfois c'est difficile : certaines coutumes, cas particuliers, explication de base à faire sur la Bible, Notre Père. Mais nous ressentons l'aide de l'Esprit Saint, aussi pour la rédaction du mot d'accueil et du commentaire d’évangile. Les familles repartent souvent pacifiées et nous remercient. La musique est importante et pacifie aussi.

Quelquefois en place de l’épître un texte profane plein d'humanité est choisi.

Chaque année les familles de défunts sont invitées à la célébration du 2 novembre.

Jean-Paul James : Pour beaucoup les gens sont touchés, découvrent un visage de l'Église qu'ils n'imaginaient pas, vous faîtes un témoignage. Ne soyez pas inquiets, Jésus a dit «  je mettrai sur vos lèvres ce qu'il faut dire ». Il faut préférer les textes bibliques et pour un poème ou texte profane, veiller à éviter  lors de la lecture toute confusion avec les textes religieux. On devrait pouvoir suivre ensuite les familles pour le deuil.

D'une manière plus terre-à-terre, la demande d'offrande et la quête pendant la cérémonie sont abordées. L'évêque répond : nous ne faisons pas une prestation de service, demandons un don et laissons libres les personnes sur son montant donc je vais en parler avec les pompes funèbres. Sur la quête, pas de doctrine diocésaine. L’Église préfère l'inhumation en référence au Christ et la crémation reste une tolérance (une réflexion est entamée sur la création d'équipes particulières lorsqu'il n'y a pas de cérémonie dans une église). Le passage à l'église est souhaité car il y a une dimension communautaire, et c'est un enjeu pastoral.

Des remerciements réciproques pour cette rencontre agréable et fortifiante dans l'accomplissement de ce service d'Eglise.