Messes de la Santé

Samedi 14 et dimanche 15 ont été célébrées les messes de la santé, qui ont permis de recueillir plusieurs témoignages.

- Etre fragile est un atout. Depuis ma fracture du col du fémur, je ne peux me débrouiller seule. J'ai besoin des autres, mes voisins, mon aide à domicile et j'apprends à mieux les connaître, les comprendre. Je pense au Christ qui a souffert et j'ai moins tendance à porter des jugements négatifs sur la vie ou les personnes. 

- Aujourd'hui je rencontre Christiane, hospitalisée qui me confie : '' Je suis croyante, mais là tout s'effondre. Je n'ai plus la force de me battre. '' Au mur, un dessin de son petit Quentin. Elle m'invite à m'asseoir et me partage longuement comment son mari et elle ont soutenu et accompagné leur fille qui élève seule Quentin. Pour elle, ça vaut le coup de continuer. Elle s'est redressée, la vie l'emporte.

- Avant à Vire, nous étions très engagés dans notre paroisse mais veuve depuis 2010, je suis venue à Nantes et mon état de santé ne me permet plus de sortir. Grâce à ma fille et à un neveu, le contact avec St Jean s'est rapidement établi. Le relais est passé à Yvonne, et ainsi je peux  bénéficier chaque semaine de ce réconfort de recevoir le corps de Notre Seigneur. Je l'attends avec impatience et nous prions avec ceux qui partagent notre foi et pour ceux qui en sont éloignés. Depuis en plus de cette joie, cette démarche m'a permis de rencontrer d'autres personnes. J'ai aussi reçu le sacrement des malades à Ste Famille. Merci aux personnes, qui permettent à ceux qui ne peuvent plus se déplacer de partager avec la communauté le Corps du Christ et, qui prennent du temps pour se mettre au service des autres.

- Tout médecin que je suis, je reste un être fragile. Malgré les années d'apprentissage, je vis une angoisse importante lors de l'annonce du mot ''cancer''. J'essaye d'être le plus possible à l'écoute, de donner des réponses justes. Heureusement il y a un grand travail d'équipe avec psychologues, infirmiers, aides-soignants, et la présence du Christ m'est une aide essentielle pour la poursuite de ma mission.

Pendant la messe, chacun a été invité à inscrire sur un petit papier soit une fragilité, soit le nom d’une personne malade… Les intentions ont été portées dans la prière.